C’est sur un ton pop, entre acoustique et électronique, qu’Elia Rose s’exprime. Sur des sujets à priori aussi éloignés l’un de l’autre que l’orgasme féminin et Dieu. Si, si !
La musique « feel good » comme elle l’appelle.
Mais si elle avoue adorer ça (lisez : le kitsch), Elia Rose n’y succombe jamais, déjouant non sans fantaisie le piège de la pesanteur.
Sa musique est une façon de montrer qui elle est, poussée par l’envie de s’exprimer. Poussée, aussi, par ses comparses, le guitariste Lorenzo Di Maio et le multi instrumentiste Cédric Raymond, tous deux issus du jazz. « Ils sont vraiment devenus mes amis, me donnant confiance, me portant pour lancer ce projet qui était comme une évidence. Par contre, ce que je propose n’est pas du tout jazz. C’est vraiment… pop ! »
« J’ai beaucoup de chance, parce que je suis née de deux parents musiciens. Et j’ai grandi dans leur piano bar (à Tournai). » Complétez avec « Pour la Gloire » à 14 ans, « The Voice » quelques années plus tard et des groupes de covers « dans tous les styles possibles à part le métal et le reggae ».
« Ce qui est chouette avec le projet que je mène aujourd’hui, c’est que tout est hyper clair : je sais où je vais, avec les chansons, les compositions, les arrangements, le style, tout ! »
Même sa nouvelle lubie (sic) trouve une place dans ce nouveau chapitre de sa vie d’artiste : elle qui n’avait jamais joué d’instrument sur scène – et la scène, ça se voit qu’elle adore – s’y produit désormais accompagnée d’un keytar ! « Je m’éclate ! C’est carrément assumé, j’aime ça et je trouve que ça colle bien au projet. Surtout aux nouveaux morceaux. Il ne faut pas trop se prendre au sérieux non plus. »
Du « feel good », qu’on vous disait !

Mercredi 21/07 - 17h15
Salle des Fêtes du Casino

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